Mémorial de l’holocauste
Quand on est arrivé, on a vu un monument qui représente un cimetière. Ça faisait comme un labyrinthe. Le mémorial avait à l'origine pour but de rendre leurs noms aux victimes de la Shoah. Cet espace est un lieu de mémoire aux victimes qui nous contraint maintenant et à l'avenir à une culture d'humanité, de reconnaissance et de tolérance dans une société, un pays dans lequel ils peuvent vivre en tant qu'êtres humains sans peur d'être différents. Composé de 2711 stèles, le Jardin du souvenir, a été inauguré le 10 mai 2005.
Le silence règne lorsque l’on approche de cet immense champ de stèles érigées en mémoire des victimes juives du génocide perpétré par les nazis durant la seconde guerre mondiale.
Le musée
Le centre de documentation s'articule autour de quatre salles distinctes, chacune d’elle étant consacrée à un sujet particulier.
La première expose l'ampleur du crime contre l'humanité, au travers de plaques translucides, qui présentent des propos de déportés. Pendant qualitatif de ces sombres statistiques, les verbatims, issus de carnets personnels, de lettres, et de mémoires viennent rappeler la tragédie humaine vécue par des millions de juifs.
La seconde, la salle du silence, "Raum der Stille", ne comporte aucun aménagement particulier. Retraçant des destinées particulières, les photos de douze familles disparues, de nationalités, cultures, et couches sociales diverses y sont exposées.
La salle des lieux, "Raum der Orte", relate l'extermination commise sous toutes ses facettes : les exécutions en masse perpétrées par les "Einsatzgruppen", les exactions quotidiennes commises dans les ghettos, et enfin le génocide à l'échelle industrielle dans les camps d'extermination et de travail forcé.
La salle des noms, "Raum der Namen", constitue le moment le plus saisissant de la visite du mémorial. Une voix nomme le nom de chacune des 6 millions de victimes de l'Holocauste, et prononce une très courte biographie, alors que les noms s'affichent aux murs dans la pénombre du monument. Le visiteur devrait y rester quinze ans pour écouter les références de l'ensemble des victimes.