jeudi 23 juin 2011

Jeudi 3 mars - Visite du mémorail de l'Holocauste

Mémorial de l’holocauste


Quand on est arrivé, on a vu un monument qui représente un cimetière. Ça faisait comme un labyrinthe. Le mémorial avait à l'origine pour but de rendre leurs noms aux victimes de la Shoah. Cet espace est un lieu de mémoire aux victimes qui nous contraint maintenant et à l'avenir à une culture d'humanité, de reconnaissance et de tolérance dans une société, un pays dans lequel ils peuvent vivre en tant qu'êtres humains sans peur d'être différents. Composé de 2711 stèles, le Jardin du souvenir, a été inauguré le 10 mai 2005.


Le silence règne lorsque l’on approche de cet immense champ de stèles érigées en mémoire des victimes juives du génocide perpétré par les nazis durant la seconde guerre mondiale.



Le musée



Le centre de documentation s'articule autour de quatre salles distinctes, chacune d’elle étant consacrée à un sujet particulier.

La première expose l'ampleur du crime contre l'humanité, au travers de plaques translucides, qui présentent des propos de déportés. Pendant qualitatif de ces sombres statistiques, les verbatims, issus de carnets personnels, de lettres, et de mémoires viennent rappeler la tragédie humaine vécue par des millions de juifs.


La seconde, la salle du silence, "Raum der Stille", ne comporte aucun aménagement particulier. Retraçant des destinées particulières, les photos de douze familles disparues, de nationalités, cultures, et couches sociales diverses y sont exposées.


La salle des lieux, "Raum der Orte", relate l'extermination commise sous toutes ses facettes : les exécutions en masse perpétrées par les "Einsatzgruppen", les exactions quotidiennes commises dans les ghettos, et enfin le génocide à l'échelle industrielle dans les camps d'extermination et de travail forcé.










La salle des noms, "Raum der Namen", constitue le moment le plus saisissant de la visite du mémorial. Une voix nomme le nom de chacune des 6 millions de victimes de l'Holocauste, et prononce une très courte biographie, alors que les noms s'affichent aux murs dans la pénombre du monument. Le visiteur devrait y rester quinze ans pour écouter les références de l'ensemble des victimes. 

lundi 6 juin 2011

Nous n'oublierons pas....

La visite de « Neue Synagogue Berlin »


La synagogue typique du XIXème Siècle a été rénovée de l’extérieur, suite à la destruction de la ville par les nazis car il ne devait pas y avoir de monuments juifs Elle est impressionnante, avec son grand dôme doré. Il y a des agents de sécurité devant, car c’est un monument sensible. La guide nous a présenté une maquette de la synagogue, l’agencement de l’intérieur, la disposition des croyants : les femmes en haut et les hommes en bas recouverts de la kippa (permet de se montrer humble devant Dieu).

Une salle est consacrée aux vestiges tels que des colonnes qui soutenaient les plafonds, la table où était posé la Torah. La guide nous a présenté les différentes personnes importantes de la religion juive comme les rabbins, les traditions etc.


Une grande ancienne Torah, écrite en Yiddish et en Hébreux était posée au fond de la dernière salle. Le lecteur de la Torah la lisait à l’aide d’une baguette dont l’extrémité est en forme de main pointant l’index, et il se mettait dos à l’assemblée car la religion juive estime que n’importe qui peut la lire. Elle est écrite sur un parchemin kasher.




 Et pour finir nous sommes montées en haut de la synagogue pour regarder le dôme de prêt.


Mercredi 2 mars - Visite du camp de Sachsenhausen

                                                                        INTRODUCTION

Sachsenhausen fut un camp de concentration nazi implanté en 1935 à 30km au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg, ouvert en 1933 et fermé deux ans plus tard.


Nous avons d’abord visité le musée qui se situe à l’extérieur du camp. Une maquette du camp montre comment il était organisé et de quoi il était composé. Ensuite un habit de prisonnier était exposé, une tenue de gardien nazi, des portraits d’enfants amaigris et des hommes prisonniers et pour finir, une statue de deux hommes qui portent un prisonnier mort.

Tenue de gardien nazi

Chemise de prisonnier

La porte et la cour d’appel

 Une fois passée la porte d’entrée ou était inscrit « arbeit macht  frei » (le travail rend libre) nous sommes arrivées dans la cour d’appel ou se trouve aussi le parcours de test de chaussures : toute la journée des prisonniers devaient tester la résistance de chaussure destinées a l’armée allemande.

L’infirmerie

 Nous avons vu l’infirmerie ou les médecins SS pratiquaient des recherches sur des détenus en bonne santé dont la plupart sont morts d’horrible souffrance, des infections microbiennes et bien d’autres choses encore qui sont plus douloureuses.

La prison

Dans la prison les conditions de vies des juifs sont insalubres. Les nazis distribuaient de la nourriture chaude seulement tous les trois jours et les prisonniers étaient sales. Ils ne pouvaient ni s’asseoir ni se coucher pendant toute la journée, les cellules n’étaient pas éclairées et les prisonniers restaient dans l’obscurité.

La fosse d’exécution

L’exécution des prisonniers se faisait dans cette fosse par des soldats qui tiraient plusieurs  balles et ses êtres humain se débattaient, gigotaient et gémissaient jusqu'à ce qu’ils meurent.


Fosse d’exécution

Chambre à gaz  et le four crématoire

Les fours crématoires servaient à brûler les cadavres des détenus morts dans les camps. C’était un moyen de supprimer toutes les preuves et traces de mort. La chambre à gaz est une pièce hermétiquement close dans laquelle un gaz toxique asphyxiant.

                                                                       Chambre à gaz


Four crématoire

                                                         En mémoire aux victimes

dimanche 5 juin 2011

Mardi 1er mars 2011 - Visite du Jüdisches Museum Berlin



Architecture du musée

Ce qui caractérise le musée est tout d’abord son architecture créée par Daniel Liebeskind. Cet américain fut le lauréat du concours pour le choix de l’architecture du musée.


Stèles juives



Bâtiment imposant situé sur la Lindenstrasse, a ouvert ses portes dès 1999
Son édifice, tout en brisures, zigzags et arêtes, évoque une étoile de David brisée.

La façade extérieure demeure aveugle, même si le bâtiment compte 280 fenêtres, plutôt considérées comme des meurtrières. Il est impossible d'y déceler le nombre d'étages qu'il comporte.
Dans le jardin se dresse un monument à la Shoah : un groupe de 49 colonnes.


Ce sentiment de malaise gagne en acuité lorsque l'on rentre à intérieur du musée. Intitulé "Between the lines", l'intérieur est un étrange agencement de couloirs et de salles, qui nous a  fait ressentir des vertiges et un sentiment d'étouffement.
Le musée juif a une exposition permanente, retraçant les deux millénaires de la communauté juive à Berlin et en Allemagne.


                 Dans ce lieu on peut y voir des photographies montrant les actes commis par les nazis sur les juifs et tous ceux qui s’opposaient a eux ; des livres sacrés de la religion juive, des objets, des vêtements, des statuts de personnes importantes tels que des philosophes … , beaucoup d’explication sur leur tradition, leur mode de vie , le crime contre l’humanité qu’ils ont subis.



Kippas customisées


Vide de la mémoire

Ce bâtiment est construit en béton brut de couleur sombre, très haut. Quand on y rentre on ressent de la peine, de l’angoisse et de la peur. Il faisait très froid, noir, l’impression d’enfermement et le vide nous troublaient. Cette architecture bien pensée par l’architecte nous a bien fait ressentir l’absence d’êtres humains.


                                                     Le couloir des villes

           Tout le long du couloir on voit le nom des villes  où ont migré les rescapés juifs des camps.